CAROLINE DECLOITRE
PARCOURS
Au cours de sa formation au théâtre de l’Iris (Villeurbanne) et en licence Arts de la scène, Caroline développe un intérêt accru pour le mouvement et l’expressivité du geste. Elle se tourne alors vers la danse contemporaine et intègre un master Danse / Pratiques performatives (Université de Lille 3) qui lui permet de mener une recherche théorique et pratique et de rencontrer différents artistes et structures de la région. Elle approfondit sa pratique artistique en participant à de nombreux stages animés par des metteurs en scène et danseurs tels que Stanislas Foriel, Charly Marty, Agathe Dumont, Emeline Olry, Amélie Poirier, Scheherazade Zambrano, Marian Del Valle, Steven Michel, Davis Freeman... Elle suit notamment la formation professionnelle du Barouf Théâtre « Mettre en scène – une traversée du processus de création ».
Dans le cadre du dispositif Pas-à-Pas (DRAC Hauts-de-France), Caroline est accompagnée en 18-19 par le théâtre de l’Oiseau-Mouche (Roubaix). Sa dernière création Puisque nous sommes sauvages bénéficie également du dispositif Happynest - plateforme de l'émergence du collectif Superamas
Avec HEJ HEJ TAK
Caroline est auteure et metteuse en scène des deux premières créations de la compagnie : Tout va bien. Tout va bien aller maintenant. et Cohérence des Inconnus.
Elle est interprète dans diverses formes créées dans le cadre de formes In situ.
Elle travaille actuellement à une création pour les tous petits (Boucan! ) avec Cécile Rutten et Lauriane Durix et à une création en 2021 Puisque nous sommes sauvages.
CE QU'ELLE EN DIT
«
Taper du pied
Trouver l'élan.
L'impulsion de mon travail, elle se situe dans une recherche d'hybridité de différents médiums artistiques, et plus particulièrement de la danse et du théâtre.
Ecrire au plateau
Fabriquer avec les accidents
Je souhaite m''emparer de phénomènes sociaux quotidiens de notre temps en explorant les sensations et affects physiques qui y sont liés.
Un théâtre se jouant de la frontière entre fiction et réalité, instaurant un rapport de complicité et d'adresse au public.
Un espace de partage d'un moment de vie, où des gens parlent à d’autres gens, des corps à d’autres corps, en dehors de toute démarche intellectualisante ou psychologisante.
Chérir la pluralité, le multicouche, plutôt que les interprétations univoques.
Prendre soin de nos contradictions plutôt que de chercher à les résoudre.
Créer des spectacles qui donnent de la valeur aux petites choses, au quotidien plutôt qu'à l'héroïque.
Appréhender le réel comme matière à créer et à jouer.
Donner corps à nos paradoxes.
C'est ce qui m'anime et ce qui me mène à travailler avec des interprètes pluriels, aux langages et parcours différents. Mon rôle est alors de créer avec l'univers que chacun apporte, de provoquer la rencontre puis de mettre en forme ce qui en jaillit.
Mes ambitions ne sont alors pas tant de chorégraphier un beau moment de danse mais de faire émerger le geste chez le non-danseur, de faire résonner juste le verbe chez le non-acteur.
La figure du collage, du photo-montage, de la superposition plane sur mon approche de l'écriture de plateau. J'aime travailler avec des matériaux de recherche les plus variés, du poème à l'article de presse, de l'oeuvre de photographe à la vidéo de youtubeurs.
DU COLLECTIF DU COLLECTIF DU COLLECTIF DU COLLECTIF DU COLLECTIF
Se parler
A voix haute
A voix basse
Dans les yeux
Avec les mains
Avec le corps
Faire un geste.
Un geste vers l'autre
de soi à l'autre
de soi vers l'extérieur.
Sortir de soi,
amener le Soi au Nous
Sortons.
Sortons dans la rue. Sortons de nos habitudes. Sortons de nous-même. Sortons vers l'autre, l'inconnu, le micro et le macro du monde
Sortons des murs du théâtre
Sortons de nos murs
Sortons ce qu'on a dans le ventre
Sortons ensemble
mains dans la main
poids, contre-poids, en équilibre jusqu'à la chute
N'ayons pas peur de chuter
D'essayer et de rater
N'ayons pas peur de tomber
Le sol n'est pas si dur, il n'est pas si inconfortable
Epousons-le. Laissons-nous aller.»
Caroline Décloitre - octobre 18
Je fais des spectacles aujourd'hui parce que :
j'ai lu CITY de Alessandro Baricco
j'ai vu LA CHAMBRE D'ISABELLA de Jan Lauwers (qui m'a fait éprouver le besoin de créer une compagnie)
j'ai lu LA MAISON DANS LAQUELLE de Mariam Petrosyan (et je me suis sentie orpheline quand je l'ai fini)
j'ai vu le travail de SOPHIE CALLE
j'ai découvert Pina Bausch, Anne Teresa De Keersmaeker, Wim Vandekeybus, Alain Platel...
j'ai lu CHEZ SOI de Mona Chollet (qui a transformé mon rapport à l'espace intime/public)
j'ai découvert Francesca Woodman
j'ai vu TEN METER TOWER, court métrage de Maximilien Van Aartrych
j'ai lu ON EST PAS LA POUR DISPARAITRE de Olivia Rosenthal
j'ai lu OH BOY de Marie-Aude Murail quand j'avais 10 ans

"La Femme Orange" - Caroline D.
Chantal Akerman – Autoradio-portrait – 25/03/2007
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Danseur