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COHÉRENCE DES INCONNUS

Se présenter au monde. A soi-même.
Le premier geste est de retourner l’appareil photographique contre soi. Introspection. On devient son propre modèle. 
S’observer
Comme on se scrute dans le miroir, pour appréhender ce qui nous échappe, dans l’idée que personne ne peut mieux nous voir que nous-même. 
S’exposer.
Révéler son selfie aux autres, parce qu’on désire que s’imprime sur leur rétine cette image précise de nous.

 

Dans un monde où l’image de soi est au cœur des préoccupations, nous avons tous été amenés à réaliser notre autoportrait. En forme de photo de profil facebook, de photo d’identité, mais aussi de CV, de questionnaires... 

Il faut pouvoir dire qui l’on est à travers des éléments, clairs, distincts. Comment se présenter, à soi, aux autres? Quelle place est accordée à notre sincérité ?


Cohérence des Inconnus donne corps à ces tensions pleines de narcissisme et d’angoisses, d’affirmation de soi et de questionnements sur sa propre identité, en explorant des matériaux photographiques divers, de selfies d’inconnus aux autoportraits de photographes reconnus.
A l’heure du Narcissisme 2.0, utiliser les névroses et contradictions du mal d’image comme matériau poétique et chorégraphique.
Dans l’espace scénique, blanc comme une «chambre claire» se révèlent ces autoportraits, en négatif.

Sur scène, deux hommes, deux femmes. 
Et une voix, qui les invite à s’emparer de cet espace d’exposition et à se raconter. Se montrer. Elle les confronte à leur désir de s’exhiber et de jouir de leur propre image. 
A la fois acteurs et cobayes de ce dispositif de mise en scène de soi, les quatre personnages  testent les limites de leur intimité, la frontière entre l'individualité et le collectif. Avec tendresse et dérision, ils donnent corps à ces tensions contemporaines pleines de narcissisme et d’angoisses, d’affirmation de soi et de questionnements sur sa propre identité, en explorant des matériaux photographiques divers, de selfies d’inconnus aux autoportraits de photographes reconnus. 
Dans une société de la sur-présence des images soi, ces tableaux questionnent les paradoxes de notre rapport à notre identité mais également à notre solitude...

indice 1: le selfie est le miroir de l'âme 

indice 2: à bout de bras

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Crédit photo : Pablo Albandea 

texte et mise en scène

caroline décloitre

 

interprétation

théo borne

lauriane durix

alexis hédouin

charlotte zuner

 

regard dramaturgique
charlotte dutilleul


création lumière
pauline granier

Spectacle co-produit par la Maison de l’Art et de la Communication de Sallaumines
Avec le soutien de : Le Ballet du Nord - Centre Chorégraphique National de Roubaix, la ville de Wambrechies, le Millénaire - CCA La Madeleine, le Théâtre de l’Aventure, l’association Quanta, l’Antre 2 et le 188 - Plateforme collaborative

Vidéo de Pablo ALBANDEA 
Prise son Armance DURIX 

24 et 25 janvier 2020

Espace Gérard Philipe, La Manivelle Théâtre et La Tulipe | Wasquehal (59)

12 décembre 2019 

Théâtre Massenet | Lille (59)

8 juin 2019

Festival Mais où va-t-on ? | Fléchin (62)

16 mai 2019

Festival Audace(s) - Arras | Hôtel de Guines (62)

15 mars 2019

Antre - 2 | Lille ​(59)

2 mars 2019

Le Millénaire - CCA La Madeleine (59)

4 et 5 octobre 2018

Maison de l'Art et de la Communication de Sallaumines (62)

15 mars 2018 - Pré-première

Festival Artlézia - Théâtre de l'uchronie Lyon (69)

 

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