ANTIGONE·S - création 2026

dès 9 ans

« Il était une fois, dans un pays lointain, une jeune fille qui s’appelait Antigone. C’était une jeune fille comme les autres sauf qu’elle était princesse. Une princesse compliquée, née dans un famille compliquée. Une jeune fille qui osait, dans un monde d’hommes, être elle-même et marcher le front haut. Une jeune fille qui osait dire non. »

Antigone, Marie-Claire Redon et Yann Liotard

Notre prochaine création pourrait commencer comme ça. Comme un conte ancien raconté chaque soir avant de dormir pour se donner du courage, pour se donner l’envie de sortir du silence pour faire entendre nos voix. Notre histoire, c’est celle d’Antigone(s), au pluriel. Celle de Sophocle et de tout·es les auteur·rices qui ont suivi mais aussi celle qui vibre en chacun·e d’entre nous, petit·es ou grand·es, quel que soit leur genre, chaque fois qu’on est traversé par le besoin de dire NON, de refuser une autorité aveugle. Antigone, c’est l’histoire d’une jeune personne, peut-être encore un peu enfant, qui se dresse contre son oncle, le roi, un tyran, qui lui oppose son pouvoir personnel et la raison d’État.

Antigone, celle qui est contre.

Antigone, cette héroïne qui traverse le temps, continue de nous fasciner par son courage et son intransigeance. Elle pose des questions universelles, qui nous concernent tous·tes, et à tout âge : comment se situer face à l’autorité ? Jusqu’où aller pour défendre ses convictions ? Le compromis est-il parfois une meilleure option ? Notre volonté, en reprenant cette figure mythique, est de proposer un symbole d’empouvoirement auquel pourront s’identifier les enfants et adolescent·es.

Antigone(s) c’est le désir de créer une forme légère pour enfants et adolescent·es qui mêle récit narratif autour du mythe d’Antigone, enregistrement sonore de paroles récoltées, chants, collages. C’est aussi le désir de jouer en dehors des théâtres, dans les écoles, les bibliothèques, les centres sociaux, etc. C’est enfin le désir de créer un projet global alliant théâtre, stage d’autodéfense pour enfants, réalisation de collage, apprentissage ou ré-écriture de chants populaires et autres formes à inventer pour oser être soi.

Hej Hej Tak_Visuel (crédit HejHejTak).jpg

Dossier artistique

Conception et interprétation
Marie Bourin
Lauriane Durix
Interprétation, régie et création lumière

Malo BILLEBAUD

Accompagnement artistique et regard objets
Amélie Poirier

Arrangement musical et répétition chant

Sami Dubot

Conception scénographique

Audrey Robin
Conception plastique
duo ORAN

Avec la complicité de Caroline Decloitre

COPRODUCTIONS
TRAFFIC - réseau d’aide à la création et à la diffusion des arts du récit, Le Quai des Arts - Argentan (61), la MAC de Sallaumines (62), la CAPSO - Communauté de Communes du Pays de Saint-Omer (62)

Lauréat TRAFFIC
[Réseau de soutien à la création et à la diffusion des arts du récit]
Chahuts, Festival des arts de la parole - Bordeaux (33), Le Forum Jacques Prévert - Carros (06), La Maison du Conte - Chevilly-Larue (94), Cie Le Temps de Vivre / Festival Rumeurs Urbaines - Colombes (92) -, Le Théâtre des Sources - Fontenay-Aux-Roses (92), Le Centre des Arts du Récit - Saint-Martin-d’Hères (38), Le Théâtre Le Strapontin - Pont-Scorff (56), Abbaye de Noirlac - Noirlac (18), La Halle ô Grains - Bayeux (14), Le Théâtre du Chevalet - Noyon (60)
Traffic est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication / Direction Générale de la Création Artistique.

SOUTIENSLa Fileuse - Loos (59), La Note Bleue - Ruminghem (62), le 9-9bis - Oignies (62), le collège de Wizernes (62), le Théâtre Massenet (59), le Théâtre de la Source (54)

avec le soutien du département du Pas-de-Calais (en cours)

À partir de paroles d’adolescent·es, nous tisserons une Antigone chimérique faite d’une mythologie ancienne et poreuse de nos bouillonnements intimes ; faite de ces voix qui ont souvent du mal à se faire entendre ; faite de musique par le biais de chants populaires qui accompagneront la narration et prendront le relai quand les mots ne suffiseront plus ; faite de slogans que l’on colle dans les rues pour être entendu·es ; faite de notre besoin de se réunir pour se donner du courage. Notre Antigone sera faite de ces outils artisanaux que nous trouvons pour affirmer notre voix dans l’espace public, pour dire NON.